jeudi 18 décembre 2014

LE PROJET DARWIN, UNE ECONOMIE SOLIDAIRE

   LE PROJET DARWIN, UNE ECONOMIE SOLIDAIRE







Le développement durable, est aujourd’hui au cœur de tous les débats, et de plus en plus de personnes adoptent ce mode de consommation plus sain, qui consiste au respect de l'environnement et en la sauvegarde des patrimoines. Basé dans l'ancienne caserne Niel sur la rive droite de la Garonne à Bordeaux, le projet Darwin, un établissement novateur unique en son genre dans la région, s'inspire de ce concept.
 
        Initié par le groupe Evolution, le projet a pour vocation la rénovation de manière écologique de bâtiments laissés à l'abandon  afin d'y héberger de nouvelles entreprises éco-responsables tout en re-dynamisant la rive droite. 

Cet éco-système s’étend sur 10 km² et un investissement de 20 millions d’euros de la part de la société Evolution a été nécessaire à sa réalisation. Une centaine d’entreprises et associations y sont présentes, ce qui représente 350 emplois. 

Ce quartier repose sur 4 piliers : coopération et mutualisation ; gouvernance collective ; transition écologique ; et innovation. Il a pour but d’impliquer des entrepreneurs dans des défis contemporains, mais aussi privilégier les relations entre les entreprises en créant des partenariats. Car en effet, les « Darwiniens » estiment que la coopération est bien plus efficace que la compétition. Il y a alors des espaces de cooworking pour que les différents entrepreneurs puissent collaborer ensemble facilement, mais aussi une conciergerie qui permet de centraliser les petits services auxquels les différents entrepreneurs pourraient faire appel (garde d'enfants, repassage à domicile, prise de rendez-vous). L’économie solidaire, sociétale et environnementale est au cœur de cet établissement.




Mais Darwin c'est aussi le temple de la culture créative et urbaine de Bordeaux et c'est dans un univers très « street » et tendance que Darwin vous accueille dans le cadre d'expositions diverses et variées, de concerts ou encore tout simplement pour vous détendre en famille ou entre ami au restaurant du magasin général. 


Plus encore, Darwin met à disposition un Skatepark intérieur très prisé et réalisé avec des matériaux écolo et respectueux de l'environnement ainsi qu'une ferme urbaine, un hôtel (l'eco-lodge) et un bar sous la forme d'un stand de bières artisanales.


D'autres éco-systèmes dans le monde ?

Dans le même esprit que Darwin, on retrouvera la LX Factory à Lisbonne, basée dans une ancienne manufacture de la ville et qui héberge des entreprises dans le domaine de la mode, de la communication, de la publicité, de la musique, de l'architecture ou encore de l'art. L'établissement, à l'instar de Darwin, propose des événements culturels tels que des expositions, des concerts ou même des conférences.

Ces eco-quartiers apportent beaucoup à leur ville en terme d'emplois et de dynamique culturelle tout en étant respectueux de l'environnement. Mais ils restent encore rare à l'heure actuelle.

Et vous qu'en pensez-vous ?




Wave Garden

Wave Garden

De nombreuses villes dans le monde prônent la modernité. Cependant, certaines d’entre elles sont encore plus audacieuses. Le monde du surf est très vaste et a une connotation mondiale. C’est pourquoi quelques villes ont pour projet de développer un espace de surf loin de tout océan. 
Wave Garden, entreprise spécialisée dans la création d’ondes, en association avec l’entreprise Surf Snowdonia a développé un concept qui a rendu ce défi possible. 
Derrière cette innovation on trouve l’ingénieur en chef José Manuel Odriozola et l’ensemble de ses collaborateurs qui ont travaillé plus de 15 ans sur ce projet de « vague artificielle ». Cette équipe de surfeurs passionnés a commencé à développer ce projet depuis 2005 et l’entreprise propose aujourd’hui un concept plutôt innovant et convainquant.
En France, un seul projet de Wave Garden est en cours d’installation dans les Landes et permettra ainsi d’apprécier les plaisirs qu’offre le surf dans un autre environnement que celui de l’océan. D’autres projets pourraient voir le jour notamment à Bordeaux et Paris où ils sont à l’étude pour les années à venir.
De plus, le Wavegarden présente une excellente opportunité économique par ses faibles coups de création et de mise en place. Le coût de l’installation (travaux civils du bassin, générateur de vagues et mise en service inclus) est compris entre 6 et 7 millions d’euros en fonction de l’emplacement. Le concept possède un fort potentiel attractif grâce aux nombreuses installations se trouvant autour de celui-ci comme des boutiques de surf, des restaurants, des écoles de surf, un skate parc et bien d’autres activités liées aux sports et loisirs. Avec une faible consommation énergétique, 22 centimes d’euros par vagues, l’entreprise peut ainsi proposer une entrée à 15€ ce qui reste un prix accessible dès lors que l’on peut y passer du temps. L’investissement peut donc être relativement vite rentabilisé. 

Chaque Wave Garden propose environ 120 vagues par heure avec une durée d’au moins 18 secondes par vagues. Il doit également pouvoir contenir entre 80 et 120 surfeurs dans le lagon en même temps (10-20 confirmés, 15-40 intermédiaires et 50-70 débutants). Le Wave Garden permet donc de rendre le surf possible pour tous. 
Les Etats-Unis ont été les premiers à développer cette idée et à la faire connaitre à travers le monde avec 25 projets de Wave Garden dans les années à venir. 
Cela permettrait également de faire connaître le monde du surf à un public plus large et pourquoi pas en faire une discipline olympique ?

Vous me dîtes villes...? Je vous réponds Skate-Park..



Oui rappelez vous l’endroit dans la ville où on trouve un véritable emblème urbain, le skate park  qui est aussi un formidable terrain de lien social multi-générationnel. Petits et grands, homme ou femme, tout cas confondus viennent pratiquer, observer ou voyager autour des différents skates park de nos villes.
Avec leurs creux, leurs bosses, leurs cuvettes, leurs bancs, tous leurs modules en béton, acier, granit, résine et bois.
Comment s’est développé ce phénomène ?
Les premières planches ont été créées à la fin des années 50 par des surfeurs en manque de vague. Puis, c’est à partir de 1970, que se développe alors  la pratique du skate sur des rampes et des slides. Suite à la grande sècheresse de 1976 les piscines californiennes se vident et deviennent les nouveaux terrains de jeux des skateurs.
Au cœur de la ville, ce sport va devenir une culture, en accentuant son coté rebelle et  en développent son esthétique underground.

Nous allons faire un petit tour du monde de ces skates Parks.
Voici le skate-Park le plus grand du monde :


Situé au nord-est de Shanghai à New Jiangwan City.
Avec une superficie supérieure à 12 000m2.
Son prix ? Seulement 26 millions de dollars...





Celui ci ?
Sûrement l’un des skates Park le plus connu au monde, à Venice Beach en Californie.


La ville peut construire son skate-Park grâce à différentes plateformes, celles-ci créent le skate-Park et la sensation que tout skateur attend. Mieux les modules sont agencés, meilleure est la glisse. Je vous laisse contempler les créations de nos skateurs.





Ceci est un module permettant la prise d’élan. Il peut exister plusieurs types de lanceurs




Les curbs (slides) 3/3 sont apposée les long des tables et pyramides
Ils peuvent être droits ou asymétriques.





Tous les skates park détiennent leurs identités, qu’il soit grand ou petit ou avec plus de modules. Le skate parc restera un lieu convivial de beauté, d’extrême et de lien entre les participants de ce sport.

Le skate park peut être considéré comme un monument historique de la ville.


jeudi 11 décembre 2014

Quelques Tours du Monde

Une comparaison entre deux Géants de l’innovation contre une ville trop conservatrice.


Certaines villes restent dans leurs histoires et ne veulent pas transformer ce qu’elles ont construit comme à Paris. D’autres sortent de l’ombre où se reconstruisent pour avancer même après un drame comme à New-York ou une ville moderniste comme Dubaï.



   

    La métropole de New York déstabilisé après le 11 Novembre 2001 cherche à retrouver sa fierté dans la construction de sa nouvelle Tour « One World Trade Center ».  Après treize ans dans l’obscurité, Manhattan a su se relever et innover pour créer cette Tour. Un espace historique réutilisé pour ériger un Mémorial grâce aux anciennes fondations des Tours jumelles. La population de Manhattan a le plaisir de découvrir chaque jour ce nouveau paysage qui ne remplacera jamais l’ancien. New-York restera le précurseur des gratte-ciels même s’il se fait dépasser par d’autres puissances comme Dubaï.  



    





   

    La Capitale des Emirats Arabe Unis, Dubaï est l’une des villes les plus innovantes du monde  grâce à ses constructions plus impressionnantes les unes que les autres.  Dubaï décide de faire un coup de maître avec son projet des deux Tours Jumelles les plus élevés de la planète. Ce projet portera un nouveau regard sur la ville qui définira un nouvel horizon pour les habitants. Cette ville a déjà montré ses prouesses en matière d’innovation et de construction, elle possède 63 grattes ciels, ce qui la place devant New-York et Hong Kong. Ce qui constitue un record.





   

    Paris, à l’inverse, est une ville peu innovante en matière de nouvelle structure. Le projet de la tour en forme de triangle de verre a du mal à être accepté par certains politique de la ville car ils sont encore ancrés dans la conservation des bâtiments de Paris de plus, les habitants voient cette nouvelle structure comme une pollution visuelle. Cependant la tour fera son apparition dans le 15e arrondissement à la porte de Versailles, grâce au célèbre cabinet d’architecture Herzog & de Meuron. Cette nouvelle tour atteindra les 180 mètres de haut et sera composée de 43 étages. Située au porte de la Capitale et non en plein centre-ville, elle donnera pourtant un nouveau visage urbain et un contour différent au quartier.

    Enfin, nous pouvons constater que ces trois villes ont des politiques totalement différentes mais que certaines se rejoignent avec leurs constructions gigantesques. New York et Dubaï ont maintenant l’habitude des projets innovants alors que Paris commence timidement à se développer structurellement.